Le nouveau président des Républicains n’est pas convaincu ni par le discours d’Emmanuel Macron ni sur la mise au point d’Edouard Philippe, sur le port du voile.
Le port du voile est de nouveau sur toutes les langues après l’annulation d’une sortie scolaire en raison des accompagnants voilés. Face à cette polémique, le président de la République a indiqué mercredi 16 octobre à Toulouse qu’il ne faut pas stigmatiser les musulmans. Il a ainsi dénoncé un "raccourci fatal" entre lutte contre le terrorisme et islam.
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Le Premier ministre, Edouard Philippe, a également tenté de clore le débat en indiquant devant les chambres parlementaires qu’il ne souhaitait pas "faire une loi sur les accompagnants scolaires". Il a surtout pointé l’enjeu de la déscolarisation et les dérives communautaires, révèle RTL.
Selon le président des Républicains (LR), le chef de l’Etat est souvent arrogant dans le verbe, mais au moment de l’action, c’est le néant. "Il avait promis des annonces fortes il y a un an et demi lors de son grand discours sur la laïcité : où sont-elles ?", a-t-il demandé au micro de RTL ce jeudi 17 octobre.
Le député de Seine-et-Marne demande de mettre en place une loi pour interdire aux mères voilées d’accompagner les sorties scolaires. "On est dans l’ambiguïté et qu’il faut respecter cette neutralité religieuse durant le temps scolaire", a-t-il fait savoir.
En outre, plusieurs questions se posent : comment faire appliquer cette loi si elle était prise ? Faut-il demander aux mamans qui portent le voile et qui veulent accompagner les enfants de rentrer chez elle ?, etc.
Par ailleurs, Christian Jacob s’est montré très clair. Il a déclaré que le voile n’est pas un signe de radicalisation.
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