Huit des douze candidats à la présidentielle, dont Emmanuel Macron, ont évoqué lundi 14 mars dans "La France face à la guerre" leurs propositions pour stopper la guerre en cours en Ukraine et aussi les mesures phares de leur programme présidentiel.
Dans "La France face à la guerre" sur TFI lundi dernier, il n’y a pas eu de face-à-face entre les huit candidats. Chaque candidat à son tour a pris la parole pour faire part de sa proposition afin de stopper la guerre qui est en cours en Ukraine. Emmanuel Macron a préalablement indiqué ses conditions à la chaîne en exigeant une prise de parole individuelle devant les journalistes et refusant ainsi un débat. Les autres candidats, dont Marine Le Pen, Eric Zemmour, Valérie Pécresse, Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel, Yannick Jadot, n’ont pas été tendres avec le président sortant en critiquant son action.
Emmanuel Macron, qui dans les sondages, caracole en tête des intentions de vote à 26 jours du premier tour, a expliqué lors de sa prise de parole : "Ce que j’essaie de faire au nom de la France, mais ce que nous essayons de faire en Européens, c’est d’essayer de stopper cette guerre sans faire la guerre". Selon lui, il fait le nécessaire pour tenter d’obtenir un cessez-le-feu. Il a aussi évité de qualifier Vladimir Poutine de "dictateur" en indiquant que : "Ce n’est pas en insultant ou en qualifiant que ce sera le plus efficace". Dans la foulée, il a également fait savoir qu’il a l’intention de poursuivre ses discussions avec le président russe.
Les autres candidats Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon ou encore Eric Zemmour ont également refusé de qualifier Vladimir Poutine de "dictateur" et ont opté pour le terme d’"autocrate". Quant à Anne Hidalgo, l’écologiste Yannick Jadot, ou encore Valérie Pécresse, ces candidats n’ont pas hésité à qualifier le dirigeant russe de dictateur. La candidate LR, Valérie Pécresse a par ailleurs fait remarquer qu’il est regrettable que l’Europe n’ait "pas vu venir la menace, peut-être qu’une diplomatie beaucoup plus construite, aurait permis d’éviter cette menace".
Le candidat écologiste Yannick Jadot propose la mise en place d’un embargo sur le gaz et le pétrole russe et aussi la nécessité de "traquer les milliardaires russes partout". Plusieurs candidats se sont opposés à l’instauration d’un embargo sur le gaz et le pétrole russe en proposant plutôt au lancement d’"un plan de mobilisation extraordinaire" sur l’énergie, rapporte RTL.
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