La secrétaire de Rémy Daillet, figure des milieux complotistes, a également été placée en garde à vue pour des "projets de coups d’État et d’autres actions violentes".
Déjà incarcéré dans le cadre de l’affaire de l’enlèvement de la petite Mia, Rémy Daillet a été retiré de sa cellule. L’ultra-complotiste a été placé en garde à vue mardi pour des projets de coups d’Etat et d’actions violentes. Selon une source proche du dossier, il aurait envisagé de commettre un attentat contre une loge maçonnique de l’Est de la France. Il est également suspecté d’être "le cerveau" d’un groupe projetant des actions violentes. Ginette M., sa secrétaire âgée de 67 ans, a également été arrêtée et placée en garde à vue. Tous les deux ont été entendus dans les locaux de la DGSI (direction générale de la sécurité intérieure), rapporte Europe1 citant une information du journal Le Parisien.
Douze membres de l’ultradroite ont été arrêtées et mises en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" depuis le mois de mai. Certains d’entre eux sont soupçonnés d’appartenir au groupuscule "Honneur et nation" qui visait une loge maçonnique dans l’Est de la France. Après avoir mené des investigations confiées à la DGSI, les juges antiterroristes se sont tournés vers des proches de Rémy Daillet. Ce qui a abouti à la mise en examen de quatre hommes âgés de 43 à 69 ans, dont deux militaires, le 8 octobre dernier. Convaincus qu’"Emmanuel Macron est au service de l’argent et qu’il faut en finir avec le grand capital", ces hommes avaient "l’idée d’un coup d’Etat, d’un renversement du gouvernement français", rapporte une source proche du dossier.
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