Le ministre israélien de la Défense l’a assuré à Florence Parly, mercredi 28 juillet, lors d’une visite en France. Le logiciel Pegasus, développé par le groupe israélien NSO, a été utilisé contre des personnalités publiques, dont le président français, Emmanuel Macron.
En voyage à Paris, le ministre israélien de la Défense a rencontré, mercredi 28 juillet, son homologue Florence Parly pour échanger sur des questions stratégiques et de sécurité. C’était l’occasion pour parler de la NSO, l’entreprise de cybersécurité israélienne à l’origine de Pegasus, le logiciel utilisé pour espionner des personnalités publiques, dont Emmanuel Macron.
F. Parly a exprimé les attentes de la France à B. Gants. L’Hexagone veut "des clarifications…dont dépendent la confiance et le respect mutuel entre nos deux pays". La ministre avait indiqué mardi qu’elle voulait saisir l’occasion de cet entretien pour savoir comment le gouvernement israélien comptait "prévenir un détournement de ces outils hautement intrusifs".
M. Gantz a assuré à Mme Parly que l’Israël prenait "au sérieux" les allégations d’espionnage concernant le logiciel Pegasus. Son service a précisé dans un communiqué, à l’issue de cet entretien, que le pays "ne donnait des autorisations d’exportation de produits cyber qu’à des Etats et seulement pour lutter contre le terrorisme et le crime".
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