Le chef du Gouvernement qui a pris ses fonctions ce vendredi s’exprime en direct dans Le JT de TF1. L’entretien est à suivre en direct sur Antenne Réunion.
Jean Castex est le nouveau Premier ministre. Il a succède à Édouard Philippe qui a démissionné ce matin-même. L’ancien coordinateur national de la stratégie de déconfinement devient maintenant le chef du Gouvernement.
"Nous sommes dans un contexte nouveau. Les Françaises et Frnaçais viennent de traverser une période difficile qui n’est pas terminée. C’est une crise sanitaire sans précédent. Elle est prolongée par une crise sociale."
"Je ne suis pas ici pour chercher la lumière mais pour chercher des résultats de l’action publique énergique dans le cadre d’un plan de relance. Cela veut dire faire face à la crise économique comme nous avons fait face à la crise sanitaire."
"Au-delà, c’est tirer les conclusions de la crise pour en sortir plus fort."
"Je connais l’ampleur et la lourdeur de cette tâche. Le Premier ministre, sous la 5e République est sous l’autorité du Président. Je suis un homme politique local, du quotidien des gens."
"Je mesure ce soir l’honneur qu’est le mien de diriger le Gouvernement d’un des plus beaux pays du monde, mais qui n’est peut-être pas le plus facile à gouverner."
"Edouard Philippe s’est beaucoup donné. Je partage beaucoup de valeurs. Il a beaucoup et bien servi notre pays. Je suis sûr que ses talents continueront à être utiles à la France."
"On ne vous propose pas souvent de telles fonctions. J’ai ressenti cela avec une forte émotion, avec beaucoup d’humilité. On ne peut pas se dérober quand il s’agit de servir son pays, surtout dans cette situation particulière."
"Je suis un Gaulliste social. Mes valeurs sont la responsabilité, dire qu’on ne peut pas tout attendre de l’État, la société n’est pas systématiquement responsable de ce qui va mal. Mes valeurs sont la laïcité, je ne peux pas accepter certains communautarismes. Mes valeurs sont l’autorité. Ce sont les valeurs de la République. Je considère que pour distribuer la richesse, il faut d’abord la produire !"
"J’avais été mécontent de la façon dont avait été soutenu le candidat à Perpignan, ce qui a permis au Rassemblement National de faire élire son candidat."
"Le plan de relance est ma priorité en investissant dans les secteurs d’avenir comme l’écologie. Le dialogue social sera la méthode."
"Je vais endosser le plan, y travailler, pour qu’il soit prêt rapidement."
"Quand on est en crise, il faut continuer à soutenir l’économie. Mais, il faut faire des choix judicieux, orientés, qui permettent de gagner en souveraineté économique, plus économique en terme de respect de l’environnement."
"Tout ne peut pas se décider depuis Paris. Je crois aux territoires, à la confiance et la valeur de responsabilités. Je pense que nous avons une dimension supplémentaire à trouver dans les territoire pour faire progresser l’écologie."
"L’écologie n’est pas une option, elle est entrée dans toutes les têtes. Elle transcende l’opinion politique. Je note cette évolution positive. L’écologie est au coeur des responsabilités."
"La philosophie sera l’opérationnalité. Il faut agir, travailler vite dans un contexte de crise. Nous souhaitons aller vite, le plus vite possible. Je souhaite prononcer mon discours de politique générale au milieu de la semaine prochaine."