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Le chef de l’Etat Emmanuel Macron donne sa première interview radio depuis son arrivée à l’Élysée ce mardi. Découvrez l’essentiel de cette intervention sur Europe1.
Le président de la République est l’invité exceptionnel de Nikos Aliagas sur Europe1 ce mardi. Cette interview d’Emmanuel Macron se tient en pleine semaine de commémoration du centenaire du 11 Novembre. Le chef de l’Etat a commencé l’entretien en rendant hommage aux soldats tués durant la Première Guerre mondiale. Le locataire de l’Elysée se dit également surpris de constater une résurgence des années 1930 en Europe avec une crise financière et une "montée des nationalismes". "La paix et la prospérité dans laquelle vit l’Europe depuis 70 ans, c’est une parenthèse dorée dans notre histoire", a-t-il soulevé.
Comme il fallait s’y attendre, la hausse du prix du carburant est au centre de la discussion ce mardi matin. Emmanuel Macron continue de défendre sa ligne politique. "Les Français veulent que leurs enfants respirent mieux, ils veulent voir les émissions qui diminuent dans notre pays", a-t-il lâché en assurant qu’il ne souhaite pas les Français qui conduisent.
Le chef de l’Etat s’intéresse aussi aux gens très modestes à qui il veut proposer l’amélioration du chèque énergie. Ce dispositif sera destiné aux personnes qui n’ont pas les moyens de se chauffer. "J’entends les colères légitimes, les préoccupations. Il faut aider les Français qui en ont besoin, mais je suis très méfiant sur les appels à tout bloquer", a-t-il indiqué.
Alors qu’il connaît une baisse de popularité marquante ces derniers mois, Emmanuel Macron a tenté de se défendre. Le chef de l’Etat déplore les critiques de nombreuses personnes selon lesquelles il va trop vite face aux nombreuses réformes qu’il a mises en places. "Les gens ont oublié que ça fait un an et demi que je suis au pouvoir, ça ne fait pas trente ans", a-t-il lâché. "Le changement est en cours. La voie que nous avons prise c’est de transformer en profondeur le pays", a-t-il insisté.
Emmanuel Macron est revenu sur l’affaire Alexandre Benalla qui a éclaté depuis la manifestation du 1er-mai. Le président français insiste sur le fait que l’Elysée a toujours joué la carte de la transparence dans ce dossier. Alexandre Benalla, "c’est d’abord un jeune homme qui m’a accompagné dans la campagne, à qui j’ai confié des responsabilités, en qui j’ai eu confiance. Et il a fait des fautes", a-t-il souligné.