Cette nomination d’Agnès Buzyn à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a été critiquée par une partie de l’opposition. Plusieurs représentants politiques ont fait part de leur désaccord.
Agnès Buzyn a de nouvelles responsabilités. L’ancienne ministre française de la Santé rejoint l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à Genève. Dans son annonce, mardi 5 janvier, elle a expliqué qu’elle sera en charge du suivi des questions multilatérales. Elle occuperait le poste d’"envoyée du directeur général" pour les affaires multilatérales. L’ex-ministre devra mobiliser les dirigeants politiques au plus haut niveau, mais elle a aussi pour tâche de renforcer la participation de l’organisation dans les instances internationales. En interne, sa mission sera de coordonner la diplomatie sanitaire de l’OMS, confrontée actuellement à l’épidémie de Covid-19, rapporte Franceinfo.
Cette nomination d’Agnès Buzyn n’a pas fait l’unanimité au sein de la classe politique française. Plusieurs représentants politiques ont réagi comme le député RN Sébastien Chenu qui a dénoncé un "recasage entre copains". De son côté, le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, évoque un "copinage" de "l’entre-soi macroniste". Par ailleurs, le député LFI Bastien Lachaud a pointé l’ancienne ministre qui "déserte Paris" grâce à une "oligarchie" où "la nullité, la défaite, la lâcheté sont récompensées".
Après avoir occupé pendant près de trois ans le poste de ministre de la Santé, Agnès Buzyn a remplacé Benjamin Griveaux en pleine campagne électorale pour les municipales. L’ex-ministre est arrivée troisième au second tour et s’est contentée d’un mandat de conseillère municipale dans le 17e arrondissement de Paris. Comme rapporté par Europe 1, elle a présenté sa démission de ce mandat après sa nomination à l’OMS. "Ma route s’éloigne de Paris pour quelque temps", a-t-elle lâché.
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