L’eurodéputée Michèle Rivasi (EELV) compare l’extension du pass sanitaire à un "apartheid"

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"C’est l’apartheid dans le pays des droits de l’homme", a tweeté Michèle Rivasi, qui figurait en deuxième position sur la liste de Yannick Jadot aux élections européennes de 2019, rappellent Le Monde et d’autres médias français. Cette sortie a créé la polémique, et celle qui est connue pour sa défiance envers les vaccins, a été vivement critiquée. Notamment par la secrétaire nationale adjointe des Verts, Sandra Regol, qui a indiqué : "les mots ont un sens : l’apartheid est un régime politique de la peur, mis en place par des hommes pour tuer, torturer, dominer". Elle a ajouté que la critique politique est utile quand elle est responsable, que "ces dérives verbales ne le sont pas", et qu’en tant qu’écologiste, "on ne peut que les déplorer".

De son côté, Julien Bayou, secrétaire générale d’EELV évoque une "comparaison aussi idiote qu’indigne", sachant que l’apartheid est un régime de ségrégation systématique des populations de couleur, qui était appliqué en Afrique du Sud de 1948 à 1993.

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La défense de l’eurodéputée

Pour sa part, Michèle Rivasi a tenté de se défendre en expliquant que la question de la discrimination se pose. Elle a également retranscrit la définition d’apartheid dans le Larousse : "discrimination, voire exclusion, d’une partie de la population, qui ne dispose pas des mêmes droits, lieux d’habitation ou emplois que le reste de la collectivité".

Dans son allocution du 12 juillet, le président Emmanuel Macron avait indiqué que dès le 21 juillet, le pass sanitaire sera nécessaire pour entrer dans des lieux de loisirs et de culture. Et début août pour pénetrer dans les restos, cafés, les centres commerciaux, avions, trains, etc…

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C’est l’apartheid dans le pays des droits de l’homme #macron20heures

— Michèle Rivasi (@MicheleRivasi) July 12, 2021