Face aux défis économiques actuels, l’Élysée, l’Assemblée nationale et le Sénat ont décidé de renoncer à l’augmentation de leurs dotations pour 2025. Les plus hautes institutions de l’État affichent ainsi leur volonté de participer à l’effort national de redressement des finances publiques.
Marquée par plusieurs hausses d’impôts et quelques économies, la préparation du budget 2025 fait jaser. Pour dissiper la polémique, Emmanuel Macron a décidé de renoncer à la hausse de la dotation de l’Élysée. Alors que la présidence de la République avait initialement demandé un budget de 125,7 millions d’euros, elle n’ira finalement pas au-delà des 122,6 millions alloués en 2024.
Le chef de l’Etat souhaite en effet montrer l’exemple alors que le budget de l’année prochaine impose déjà des économies et de nouvelles hausses d’impôts. Le service de communication du palais a indiqué au journal Le Figaro, ce mardi, que la Présidence veut montrer qu’elle participe, elle aussi, aux efforts de réduction des dépenses publiques.
L’Assemblée nationale et le Sénat ont également choisi de renoncer à l’augmentation de leurs crédits, initialement prévue à 1,7 %. Les présidents des deux chambres, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, ont souligné l’importance de cet effort collectif dans un communiqué.
Ils estiment que c’est "normal et indispensable que les deux assemblées participent à l’effort demandé à tous pour redresser les finances publiques de notre pays". Cette décision fait écho aux critiques faits après la présentation du budget 2025. "Cette augmentation n’est pas compréhensible pour nos concitoyens", critiquait le ministre de l’Économie, Antoine Armand, dimanche sur BFMTV. "Chacun doit faire un effort", poursuivait-il.