Un Conseil de défense s’est tenu, dimanche 18 octobre, quelques jours après l’assassinat de Samuel Paty, professeur de collège dans les Yvelines. Emmanuel Macron avait évoqué dès vendredi des réponses rapides.
Après la décapitation d’un professeur à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines, le président de la République avait promis des réponses rapides. Dans la soirée du dimanche 18 octobre, un Conseil de défense s’est tenu au palais de l’Élysée.
A l’issue de cette réunion avec le Premier ministre, Jean Castex, cinq ministres ainsi que le procureur anti-terroriste, Jean-François Ricard, la présidence a annoncé la décision de renforcer la sécurité des établissements scolaires.
Des "actions concrètes" seront rapidement menées contre les associations ou individus, auteurs de messages de haine ou de soutien après l’assassinat du professeur. Emmanuel Macron a démandé à ce "qu’on ne laisse aucun répit à ceux qui s’organisent pour s’opposer à l’ordre républicain", selon l’Elysée.
Le ministère de l’Intérieur aurait en effet identifié 80 messages soutenant l’action de l’agresseur de Samuel Paty. Des procédures seront diligentées dès ce lundi contre leurs auteurs.