Mathilde Panot a revendiqué non seulement des excuses, mais aussi des sanctions après que Pierre Henriet l’a traitée de poissonnière dans l’hémicycle.
Les faits, survenus dans l’hémicycle, datent de 2 février dernier lorsque la députée LFI Mathilde Panot a été traitée de "poissonnière" par le député LREM Pierre Henriet.
L’insoumise a alors crié au scandale et a dénoncé une insulte sexiste à son encontre.
Le président de l’Assemblée, Richard Ferrand (LREM), a alors réagi à cet incident lors de la conférence des présidents de groupes parlementaires en annonçant un "rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal" à l’adresse de Pierre Henriet. Cette sanction correspond à la "privation durant un mois du quart de l’indemnité parlementaire" octroyée à l’élu LREM de Vendée.
Richard Ferrand a aussi fait savoir que désormais, "il ne laisserait plus rien passer dans l’hémicycle", rapporte Le Figaro. Il a indiqué qu’il appliquera les mêmes sanctions à "tous les excès verbaux d’où qu’ils viennent."
Le président de l’Assemblée a aussi évoqué des excès verbaux perpétrés par Mathilde Panot en apostrophant celle-ci en soulignant qu’il est immature et hypocrite de prétendre au statut de victime quand on est soi-même coutumier de l’attaque. Pour rappel, quand Christophe Castaner (l’ex-ministre de l’Intérieur) a été élu à la tête du groupe La République en Marche, l’Insoumise a alors commenté que : "La Macronie recyclant ses déchets".
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