Copie-écran - Europe 1
Sur les ondes de la radio Europe 1, Hajer Nemri, l’avocate de l’enseignante braquée avec une arme par un étudiant en plein cours, met les points sur les I …
Me Hajer Nemri explique notamment que sa cliente a tout fait pour que les choses ne s’enveniment pas. La professeure de biotechnologie ne veut faire aucune polémique sur cet incident, et ne souhaite pas qu’il y ait ensuite une récupération politique de quelque parti que ce soit. Aussi, elle tient à rectifier les nombreuses "inexactitudes" qui ont suivi après la diffusion de la vidéo.
La femme de loi détaille : "il faut revenir une heure avant (que la vidéo ne soit dévoilée)". Cet élève perturbateur, "elle le connaissait déjà, elle l’avait déjà dans sa classe l’an dernier". Il s’était présenté à l’heure, à 8 heures mais en milieu de cours, le jeune a décidé de partir sans autorisation. "Il est revenu à la fin du cours, un peu avant 10 heures", et c’est cette ’absence’ qui aurait provoqué la colère de l’élève. Ce dernier souhaitait en effet que la professeure le note comme présent.
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Un comportement exemplaire
L’enseignante, à 2 ou 3 ans de la retraite, était devant son ordinateur pour faire un compte-rendu. La porte était ouverte mais elle n’a pas vu arriver ces jeunes, et ce n’est que plus tard qu’elle a vu une arme pointée sur sa tempe. "Elle ne savait pas à ce moment-là si c’était une arme factice ou pas" … Au final, c’était un faux.
L’avocate estime que la plaignante a eu un comportement exemplaire en ayant su garder son sang froid pour ne pas que les choses dégénèrent. Après cette mésaventure, la professeure serait toujours sous le choc, et n’arrive même plus à manger ni dormir.
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