Lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale mardi, le Premier ministre français a plusieurs fois été interpellé par les députés de l’opposition, notamment sur l’affaire Benalla et la remise en cause de la cheffe de la sécurité de Matignon.
À la suite des révélations par Mediapart de conversations controversées entre Alexandre Benalla et Vincent Crase, Matignon a annoncé jeudi dernier la démission de la responsable du groupe de sécurité du Premier ministre, Marie-Elodie Poitout, afin d’écarter toute polémique.
Face aux questionnements des députés à l’Assemblée nationale mardi 12 février, Édouard Philippe a clarifié les choses.
En réponse au député Les Républicains Philippe Gosselin, le chef du gouvernement a indiqué que Matignon a toujours été transparent. Sinon, la justice se prononcera.
Quant à la question du chef des députés Les Républicains Christian Jacob, le locataire de Matignon a fait savoir que l’État est totalement transparent. "(…) que nous couvririons des choses, que nous cacherions des choses, eh bien non", a-t-il lancé, confirmant une information de RTL.
Le Premier ministre a surtout parlé de l’affaire Benalla qui a provoqué la démission de la commissaire Marie-Elodie Poitout. Edouard Philippe a martelé que cette dernière a pris la décision de partir pour éviter les soupçons et les rumeurs. "Je n’accepte pas qu’on la mette en cause. Elle a montré un très haut niveau d’exigence sur ce que peut être sa fonction", a-t-il lancé.
Démission de la chef de la sécurité à Matignon : "Sa décision est à son honneur ! Je n'accepte pas qu'on la mette en cause ! Elle a montré un très haut niveau d’exigence sur ce que peut être sa fonction", juge @EPhilippePM.#DirectAN #QAG #Benalla #Mediapart pic.twitter.com/SUHBIIZesE
— LCP (@LCP) 12 février 2019
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