En octobre 2010, la France a signé un accord pour fournir 45 hélicoptères au Kazakhstan. L’ancien ministre de l’Intérieur a été interpellé dans le cadre d’une enquête sur le versement de commissions illégales à des intermédiaires.
La série noire continue pour l’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant. Ce dernier a en effet été de nouveau entendu par la police judiciaire la semaine passée dans le cadre de l’affaire du Kazakhgate. L’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) soupçonne ce proche de Nicolas Sarkozy d’être lié directement ou indirectement dans des versements de commissions illégales à des intermédiaires.
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L’affaire a commencé avec l’accord signé par la France avec le Kazakhstan en octobre 2010. Le texte portait sur la fourniture de 45 hélicoptères EC 145 fabriqués par Eurocopter, filiale d’EADS devenue depuis Airbus Helicopters et 295 locomotives Alstom. Le total du contrat valait deux milliards d’euros. L’enquête avait été ouverte en mars 2013. Les juges veulent déterminer les "circonstances" ayant conduit au vote express d’une loi belge sur l’élargissement du champ d’application des "transactions pénales".
Claude Guéant avait été laissé libre, mais a été convoqué par le juge d’instruction en vue d’une mise en examen. Actuellement, il est toujours en examen pour le dossier libyen et l’affaire dite des sondages de l’Élysée.
Source : 20 Minutes