Apprès plusieurs jours de silence, Julien Bayou, accusé d’avoir commis des violences psychologiques à l’égard de son ex-compagne, a accordé une interview au journal Le Monde publiée ce mardi.
Julien Bayou sort enfin de son mutisme. Mis en cause publiquement par Sandrine Rousseau pour des "comportements de nature à briser la santé morale des femmes", l’ex-secrétaire d’EELV a riposté. "Pour moi, il ne faut pas confondre féminisme et maccarthysme", a-t-il déclaré en taclant sa collègue députée. Le désormais ex-patron d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a estimé dans une interview au Monde publiée ce mardi matin qu’elle était allée trop loin. "Ce n’est pas un excès du féminisme, c’est un dévoiement. (...) On ne balance pas à une heure de grande écoute la situation psychologique de quelqu’un qui souffre ou des accusations sans éléments", a-t-il poursuivi.
Malgré l’ouverture au préalable d’une enquête interne à la fin juin, Julien Bayou se défend de n’avoir jamais commis de violence psychologique à l’égard de son ex-compagne. Il compte d’ailleurs le démontrer même s’il est présumé coupable. De son côté, l’ancienne compagne de l’ancien secrétaire d’EELV a officiellement saisi la cellule d’enquête d’EELV contre les violences faites aux femmes. D’après son avocate, elle aimerait être entendue sous certaines conditions pour assurer la sécurité des témoignages.
En réponse aux accusations de son ex-compagne concernant des comportements toxiques, contraires aux valeurs du féminisme, Julien Bayou a parlé d’une rupture très douloureuse avec des souffrances partagées. Le député a vivement contesté les menaces, les intimidations, les moqueries ou encore le fait de rabaisser la personne, de lui imposer des opinions.
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