Le débat entre les deux jeunes politiciens est terminé, mais la joute verbale continue. Durant sa rencontre avec ses partisans à Hénin-Beaumont, le président du Rassemblement National a lancé une pique envers Gabriel Attal.
Le duel à distance semble se maintenir pour Gabriel Attal et Jordan Bardella.
Lors d’un déplacement à Hénin-Beaumont, véritable territoire conquis de Marine Le Pen, le 24 mai dernier, la tête de liste des RN aux Européennes, n’a pas épargné le jeune Premier ministre. Comme le relate BFMTV, il a confirmé avoir tenu tête à Gabriel Attal au "plus grand menteur de France".
"Le problème du Premier ministre, c’est qu’il passe son temps à mentir", assène-t-il. "J’ai essayé hier de corriger l’intégralité des mensonges mais je n’ai malheureusement pas eu assez de temps." s’est expliqué le favori des sondages pour les législatives européennes.
Face à un public conquis à sa cause, Bardella a tenté d’expliquer la façon dont il voit les choses "Il y a ceux qui parlent du RN et ceux qui parlent de la France, ceux qui défendent des dogmes et ceux qui défendent les gens", a indiqué le député européen.
Il a nuancé la position du Rassemblement National concernant l’Europe : "on a le droit de vivre en France et de critiquer la politique d’Emmanuel Macron sans quitter le pays, on peut critiquer Bruxelles sans vouloir sortir de l’Union européenne".
Pendant une visite officielle à Valence dans le Drôme, le chef du gouvernement n’a pas manqué non plus de faire allusion au fameux débat. Selon lui, "les masques sont tombés". Toujours d’après Gabriel Attal, le candidat du Rassemblement national a dû reconnaître que sa proposition de ’priorité nationale’ pour les contrats publics entraînerait l’exclusion de dizaines de milliers d’entreprises françaises des contrats dans les autres pays européens.