La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye était sur France 3 le dimanche 21 juin dans l’émission ‘Dimanche en politique’.
Lors de l’entretien, elle a évoqué les manifestants qui lancent des projectiles aux forces de l’ordre. Ce qui est notamment le cas de cette infirmière qui avait été arrêtée de façon musclée par la police. Sibeth Ndiaye a tout d’abord affirmé, dans des propos retranscris par la presse française, que "la justice doit s’exercer de manière normale, comme pour n’importe quel citoyen". La porte-parole du gouvernement explique ensuite : "quand je ne sais pas expliquer qu’on jette des pierres sur les forces de l’ordre, je ne vois pas en quoi, il faudrait l’absoudre".
Toujours dans la même interview, Sibeth Ndiaye avoue comprendre évidemment l’émotion qu’a suscitée l’image que le public a vue de l’arrestation de l’infirmière. "Mais en même temps, je ne saurais pas expliquer à mes enfants, par exemple, s’il est normal, ou pas, de jeter des pierres sur les forces de l’ordre", lâche-t-elle. De quoi mettre encore plus d’huile sur le feu.
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Le syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) a rapidement réagi sur Twitter, fustigeant : "ces propos, tenus par la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, sont indignes de ses fonctions".
"À ce niveau de responsabilité, ces propos forment une faute lourde. Sibeth Ndiaye doit démissionner. Elle déshonore l’État. Elle déshonore la France", a lâché de son côté l’eurodéputé RN Jean-Lin Lacapelle.
"Voir un membre du gouvernement relativiser ainsi la gravité d’une attaque contre les policiers est inquiétant", a déploré le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau. De son côté, la députée LR Valérie Boyer pointait du doigt les "ignobles paroles de Sibeth Ndiaye".
L’entourage de Sibeth Ndiaye, par ailleurs, assure que ses propos ont été sortis de leur contexte.
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