ROMUALD MEIGNEUX/SIPA
Une ancienne collaboratrice avait déposé une plainte pour "harcèlement" et "agression sexuelle" à son encontre en novembre 2021. Une enquête préliminaire a été ouverte.
Soupçonné de harcèlement sexuel et d’agression sexuelle, l’ancien secrétaire d’Etat Jean-Vincent Placé est en garde à vue. L’ex-élu écologiste est entendu depuis lundi, à la suite d’une plainte déposée en novembre par une ancienne collaboratrice. Les faits reprochés auraient eu lieu entre 2012 et 2016.
La plaignante accuse Jean-Vincent Placé de lui avoir "touché les fesses" lors d’un rassemblement d’Europe Ecologie les Verts à Lille, en août 2015. Lors d’un déplacement officiel à Séoul, mi-mai 2016, l’homme politique lui aurait aussi "touché délibérément la poitrine" dans une voiture.
Depuis le dépôt de la plainte, cette femme ainsi que des anciens collaborateurs écologistes ont été entendus par les enquêteurs, selon des sources proches du dossier. A l’époque de l’ouverture de l’enquête, M. Placé avait dit ne pas vouloir "faire un quelconque commentaire". Il a en revanche assuré qu’il répondrait aux interrogations des enquêteurs.
Ce n’est cependant pas une première pour Jean-Vincent Placé. En mars 2021, il avait écopé d’une amende pour harcèlement sexuel sur une gendarme chargée de sa sécurité. Il avait été aussi condamné à 3 mois de prison avec sursis et une amende de 1 000 euros pour violences et outrages en septembre 2018.
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