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Alors qu’on le questionnait sur l’affaire de violence mardi à Créteil, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer est apparu exaspéré. Le chahut régnait dans l’hémicycle.
A l’Assemblée nationale, Jean-Michel Blanquer a été interpellé sur l’affaire de la professeure menacée avec une arme dans un lycée de Créteil, et plus généralement sur la violence subie par les professeurs et personnels de l’éducation.
Alors que la députée Valérie Beauvais interrogeait le ministre sur l’important décalage qu’elle a constaté entre ses paroles et ses actes concernant la sécurité à l’école, les sifflets et le brouhaha de la droite ont couvert la majeur partie de ses mots.
Qualifié de "ministre de l’impuissance politique" par Les Républicains, Jean-Michel Blanquer, excédé, a discrédité les députés perturbateurs. Après avoir essayé de ramener maintes fois le calme dans l’hémicycle, il a tempêté : "Vous êtes en train de donner l’exemple du chahut, l’exemple du désordre !", ajoutant que les élèves qui sont en train de les regarder ne prendront pas un bon exemple.
Le ministre de l’Education nationale avait quelque temps avant fait part de ses pensées pour la professeure qui avait subi des menaces avec une arme au lycée Edouard-Branly de Créteil, remémorant que l’institution avait réagi dès le début. Avant que le brouhaha l’interrompe de nombreuses fois, il a cité le dépôt d’une plainte et la mise en examen des jeunes.
Il n’a cependant pas pu apporter des réponses détaillées à la requête de Valérie Beauvais. Cette dernière lui avait demandé de défendre une ancienne loi soutenue par Eric Ciotti concernant l’annulation des allocations familiales en cas d’absentéisme scolaire répété. Il s’agit d’un dispositif que François Hollande avait supprimé.
(Source : Huffpost)