Jean-Luc Mélenchon persiste. Le chef de file des Insoumis a demandé le "retrait" ou une "remise à plat" de la réforme des retraites, mais également le départ d’Élisabeth Borne de Matignon pour sortir de la crise.
Dimanche 26 mars sur LCI, Jean-Luc Mélenchon a déclaré : "a-t-on besoin d’apaisement ? Évidemment et il y a une manière très simple de l’obtenir, c’est de retirer le texte". L’ancien candidat à la présidentielle rappelle ensuite que François Mitterrand a retiré sa loi sur l’école, Jacques Chirac a retiré une loi, mais Emmanuel Macron s’est "pris les pieds dans le tapis, il retire son texte et tout le monde rentre à la maison, content et satisfait, et lui peut reprendre son mandat sur d’autres bases", a-t-il estimé.
Pour Jean-Luc Mélenchon, ce qu’Emmanuel Macron veut, "c’est humilier", et "avoir le dernier mot". L’Insoumis a ensuite développé que le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, lui propose "une forme un peu élégante pour pas qu’il perde la face : faire pause". Du coup, "pourquoi pas, s’il veut faire pause et ranger son texte", mais lui milite pour le retrait, comme monsieur Berger, et a fait une autre proposition (…) "je plaide la remise à plat : transférer tout ça aux caisses de Sécu", souligne l’Insoumis, dans des propos retranscrits et relayés par les médias français comme 20 Minutes.
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En ce qui concerne la locatrice de Matignon, Jean-Luc Mélenchon a jugé qu’Emmanuel Macron est légitime car il a été élu dans des conditions "assez spéciales par défaut, mais il est élu, on respecte la règle". Mais pour le cas de la Première ministre Élisabeth Borne : "est-ce que madame Borne doit s’en aller. Évidemment oui".
Mr Mélenchon a souligné qu’il sera un hypocrite s’il disait le contraire, puisque les siens ont voté la censure.
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