Pour les élections législatives anticipées, la gauche a opté pour une nouvelle réunification afin de battre l’extrême droite. En cas de victoire du ’Front populaire’, qui deviendra Premier ministre ? Jean-Luc Mélenchon s’est exprimé sur le sujet.
Depuis l’annonce de la dissolution, la vie politique française s’est accélérée.
La gauche n’a pas perdu de temps pour prendre une décision. Les écologistes, les communistes, les socialistes et les Insoumis vont partir au combat ensemble. Ils se sont rassemblés sous une bannière commune : Front populaire.
Une question se pose, en cas de victoire de l’alliance, qui ira à Matignon ? Le leader des Insoumis, invité au Journal de 20h de France mercredi soir, a été interrogé sur ce sujet épineux. Jean-Luc Mélenchon a indiqué qu’il se sentait "capable" de devenir Premier ministre.
Il a nuancé ses propos : "Je ne m’élimine pas mais je ne m’impose pas". Olivier Faure, chef des socialistes, a soumis l’idée que le choix du chef du gouvernement en cas de réussite aux législatives reviendra au "groupe parlementaire le plus important".
La France Insoumise est la plus représentée avec 224 candidats. Mélenchon a bien précisé qu’il ne va pas "imposer". Il a ajouté que pour connaître le nom du prochain numéro 2 de l’Exécutif en cas de victoire de la gauche, il va falloir patienter. Qui va mener le mouvement ? Les partis ne sont pas encore en accord.
Raphaël Glucksmann, Olivier Faure et Fabien Roussel partagent le même avis : ils ne souhaitent pas que le leader des Insoumis succède à Gabriel Attal.
Le grand patron de la France Insoumise s’est félicité pour la rapidité à laquelle les mouvements politiques ont conclu un accord. Il faut dire que les divergences règnent entre les alliés de gauche. "Il fallait se mettre à la hauteur de l’évènement", a déclaré Jean-Luc Mélenchon.