Mario FOURMY/SIPA
L’ancien Premier ministre Jean Castex a été placé en garde à vue pour des faits de faux, usage de faux et détournement de fonds publics dans la matinée du jeudi 13 février. Il a été ensuite libéré. Aucune poursuite n’a été engagée à ce stade, mais l’enquête se poursuit.
Le matin du jeudi 13 février, Jean Castex a été placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Montpellier. D’après plusieurs médias, l’ancien chef du gouvernement a été interrogé sur des soupçons de faux, d’usage de faux et de détournement de fonds publics. Il a été ensuite relâché. Aucune charge n’est retenue à son encontre pour l’instant.
Cette procédure judiciaire a été engagée à la suite d’un signalement d’Anticor, l’association de lutte contre la corruption, en décembre 2023. Celle-ci a alerté la justice sur des décisions prises par Jean Castex en 2017, lorsqu’il était président de la communauté de communes Conflent Canigo. Une enquête préliminaire a été alors ouverte par le parquet de Montpellier.
A ce stade, l’enquête n’a mis en lumière aucun enrichissement personnel, selon une source judiciaire jointe par BFMTV. Les investigations se penchent sur plusieurs décisions administratives de l’époque pour vérifier d’éventuelles irrégularités. Les enquêteurs cherchent à savoir s’il y a vraiment eu détournement de fonds publics, et ensuite établir d’éventuelles responsabilités.
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