Mis en cause dans plusieurs affaires, mais dédouané par les enquêtes du gouvernement et de l’Assemblée nationale mardi 23 juillet, l’ancien ministre de la Transition écologique s’est exprimé sur le plateau du journal télévisé de France 2.
Après les séries de révélations du journal d’investigation Mediapart, François de Rugy a remis sa démission la semaine dernière. Invité sur le plateau d’un de nos confrères dans la soirée du mardi 23 juillet, l’ex-ministre de l’Environnement s’est présenté "en homme blanchi" de "toutes les accusations portées contre (lui)".
François de Rugy a été en effet dans l’ensemble dédouané par les enquêtes portant sur des travaux dans son logement de fonction et des dîners fastueux, à l’exception de trois repas à l’Hôtel de Lassay. L’ancien président de l’Assemblée nationale a affirmé n’avoir jamais douté qu’il allât parvenir à démontrer son honnêteté.
L’enquête sur les travaux dans l’ancien logement de fonction de l’ex-ministre a dans l’ensemble validé les dépenses engagées. Ce rapport a été suivi par les conclusions de l’enquête du secrétaire général de l’Assemblée nationale sur une dizaine de dîners fastueux à l’Hôtel de Lassay alors que François de Rugy était au perchoir. Et ce dernier a conclu qu’"aucune irrégularité" n’a été commise. Trois dîners familiaux ou amicaux ont été en revanche relevés, mais l’ex-chef de l’institution s’est engagé à les rembourser.
Concernant l’utilisation de frais de mandat pour payer des cotisations à son parti en 2013-2014, François de Rugy a estimé que c’était "juste une question de trésorerie" qui n’avait "eu aucune conséquence ni d’un point de vue légal, ni d’un point de vue moral, ni d’un point de vue fiscal". La polémique sur le sujet semble elle aussi résolue après que l’ex numéro 2 du gouvernement ait récupérer ses relevés bancaires.
François de Rugy n’a cessé de clamer sa bonne foi, soulignant qu’il avait "fait primer l’intérêt collectif plutôt que (son) intérêt personnel" en quittant le gouvernement. Il s’en est par ailleurs pris au site d’information, qui a rendu publiques plusieurs de ses dépenses. "Il n’y aurait jamais dû avoir d’affaire de Rugy, mais il y a une affaire Mediapart", a-t-il dit. "La République de la diffamation ce n’est pas la République", a ajouté M. Rugy, affirmant avoir porté plainte contre ce journal, selon Le Figaro.
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