Le chef de file de la France Insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, enregistrait en fin de journée du jeudi 12 novembre, "plus de 150 000 parrainages". Il s’agit du seuil qu’il s’était fixé pour pouvoir se présenter à la présidentielle de 2022.
Cela dit, ces parrainages devront être validés par un huissier, "la semaine prochaine", a précisé une source. "La barre des 150 000 n’est pas une fin en soi, les gens peuvent continuer à signer pour soutenir la candidature et la campagne ‘nous sommes pour’", a-t-elle continué.
Le 8 novembre dernier, le patron des Insoumis avait "proposé" sa candidature à la présidentielle, en la conditionnant à une "investiture populaire" de 150 000 signatures, avec pour objectif d’"asseoir une position fragilisée par rapport à 2017". "Je demande une investiture populaire. Je serai candidat si et seulement si je recueille 150 000 signatures de parrainages", avait-il assuré.
Sur les ondes de RFI, le député Éric Coquerel explique que ce chiffre de 150.000 "n’a pas été pris au hasard", et s’inspire du "rapport Jospin qui proposait une alternative" au système des 500 parrainages d’élus.
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L’annonce de la candidature de Jean-Luc Mélenchon a été accueillie tièdement, voire avec une certaine hostilité, par les autres partis de gauche. Le Premier secrétaire Olivier Faure a ainsi jugé que le président Emmanuel Macron a dû "s’ouvrir une bonne bouteille" en entendant cette annonce.
Ce sera la troisième candidature de Jean-Luc Mélenchon à une présidentielle. En 2017, il a eu 19,58 % des votes, derrière Emmanuel Macron, Marine Le Pen et François Fillon.
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