Ce projet de loi prévoit d’inscrire l’IVG (Interruption volontaire de grossesse) dans la Constitution. Le texte arrive en commission à l’Assemblée nationale mardi 16 janvier.
Le projet de loi constitutionnelle sur l’IVG arrive ce mardi en commission à l’Assemblée nationale. Ce texte qui prévoit l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse dans la constitution est un engagement d’Emmanuel Macron, rappelle Le Figaro.
A 16h30, le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, sera auditionné devant la commission des lois. Une discussion générale aura lieu le même jour avant un examen de la loi mercredi par la même commission.
Dans les détails, ce projet de loi prévoit d’insérer à l’article 34 de la Constitution que "la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse". Pour le gouvernement, la formulation retenue, "liberté garantie", est un équilibre entre la notion de "droit à l’IVG et celle de liberté". De leur côté, les associations féministes y voient un compromis pour permettre d’inscrire l’IVG dans la Constitution.
Ce projet de loi qui sera examiné en séance le 24 janvier devrait passer sans difficulté devant les députés à l’Assemblée nationale. Il est attendu le 26 février au Sénat, dominé par Les Républicains et qui restera à convaincre. Selon le journal, ce calendrier un peu serré a pour but d’une adoption par les parlementaires en Congrès que le gouvernement souhaite réunir le 5 mars, soit trois jours avant la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars.
> A lire aussi : En France, les sages-femmes pourront bientôt pratiquer l’IVG instrumentale en milieu hospitalier