Christophe Castaner a annoncé qu’il n’aurait pas dû employer le mot "attaque" concernant l’intrusion des manifestants à l’hôpital la Pitié-Salpêtrière mercredi 1er mai.
À la suite de l’intrusion de manifestants dans l’enceinte de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière mercredi 1er mai, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner a dénoncé cette "attaque" dans son discours. Pourtant, des vidéos et images ont évoqué le contraire, comme l’indique Le Figaro. Lors de sa visite à Toulon, le ministre est revenu, non seulement sur le sujet, mais aussi sur le mot qu’il a utilisé qui a suscité la polémique.
Devant la presse, Christophe Castaner a jugé qu’il aurait dû employer les mots "intrusion violente" comme l’ont annoncé des responsables de l’établissement et qui sont plus adaptés aux faits. "Accepter de revenir sur ses mots, ça ne me pose aucun problème", a-t-il continué en précisant que c’est naturel qu’un homme politique soit un homme qui puisse se dire qu’une situation a évolué.
Dans ce sens, le ministre a expliqué que le mot "attaque" lui est venu après avoir rencontré le personnel qui a été "choqué". Mais "retenez le terme que vous voudrez", a-t-il lancé avant de poursuivre avoir entendu les reproches. "Je souhaite qu’aucune polémique n’existe sur le sujet", a-t-il toutefois ajouté.
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Durant cette conférence de presse, il a aussi insisté que l’enceinte de l’hôpital a été forcée et que des insultes ont été évoquées dans la plainte de la directrice de l’établissement, Marie-Anne Ruder. Les éléments de l’enquête aussi ont fait état de "jets de pierres qui sont aussi une agression". Et il a martelé que sans l’intervention des forces de l’ordre, une catastrophe aurait pu se produire. En tout cas, un hôpital est un lieu qui devrait "être protégé par-dessus tout", a réitéré le ministre.
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