Au micro de Franceinfo ce mercredi 29 juin, Marine Le Pen a souligné que "la ligne du mouvement est très claire : nous n’avons jamais remis en cause l’accès à l’IVG".
La majorité a récemment proposé d’inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution. Sur Franceinfo ce mercredi, Marine Le Pen n’a pas tardé à réagir à ce projet de LREM. La présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale a dénoncé une "diversion politique" face aux différents problèmes auxquels l’exécutif doit faire face. "La réalité, c’est que En marche effectue une diversion politique car il ne veut pas que le focus soit mis sur les préoccupations principales des Français aujourd’hui et leurs difficultés, qui est le pouvoir d’achat, qui est la sécurité, qui est l’immigration hors contrôle", a-t-elle lâché. Elle a ensuite ajouté que "le droit à l’IVG n’est remis en cause par personne".
Marine Le Pen insiste sur le référendum pour décider des sujets sensibles de la société, dont la question de l’IVG. "Chacun peut avoir son avis sur des sujets qui sont des sujets sensibles, des sujets de société, dont j’ai toujours dit d’ailleurs qu’ils devraient être réglés par référendum", a-t-elle souligné. L’ancienne candidate à l’élection présidentielle ne s’oppose pas à la révision constitutionnelle, mais propose d’y introduire la suppression du droit du sol, la modification des conditions d’accès à la nationalité française, ou encore la supériorité de la Constitution sur les textes internationaux. S’il devait y avoir un vote au Parlement, elle laisserait aux élus RN "dans l’Hémicycle une liberté de vote", a-t-elle tenu à préciser dans un entretien au journal Le Figaro publié mercredi.
De son côté, la Première ministre, Élisabeth Borne, a effectué, mercredi, un déplacement au siège du Planning familial, pour rappeler "l’importance de protéger le droit et l’accès à l’avortement en France".
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