Le défilé militaire à Paris a été marqué par des violences. L’ancien ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux a dénoncé "un problème d’anticipation".
Cette année, en marge de la fête nationale, des débordements ont eu lieu partout en France. Tout a commencé par le passage du président de la République sur l’avenue des Champs-Elysée. Il a été hué et sifflé par des manifestants. Un groupe d’une quarantaine de personnes se revendiquant "Gilets Jaunes" auraient ensuite essayé de forcer une rangée de CRS sur la grande avenue parisienne, avant d’être encerclé par les forces de l’ordre, rapportent les médias. Après le défilé, des tensions ont éclaté et selon la préfecture de la police, 180 personnes ont été interpellées.
Invité sur le plateau d’Europe1, lundi 15 juillet, l’eurodéputé Brice Hortefeux a évoqué un manque d’anticipation, sachant que les manifestations des "Gilets Jaunes" dure aujourd’hui depuis plus de 30 week-ends. Il a ensuite énuméré les faits survenus ces derniers temps, comme l’"explosion de la délinquance, des cambriolages… les dérives de la suite du match Algérie-Côte d’ivoire". Et récemment l’arrivée des "700 immigrés clandestins" sur les côtes françaises.
Brice Hortefeux pense qu’il faudrait revoir les informations remontées à la Préfecture de police. Évoquant un problème "global", il a pointé une autre raison à ces débordements : la sanction. L’ancien ministre estime qu’elles sont insuffisantes, puisqu’il y aurait eu "à peine 4,5% de mandats de dépôt", selon ses estimations. "Si l’on fait le total des Gilets Jaunes, il a dû y avoir 10 000 interpellations, et simplement 450 mandats ont fini en détention", a-t-il ajouté. Pourtant la "certitude de la sanction" est selon lui "la meilleure des préventions".
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