GILE MICHEL/SIPA
Selon la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (Ifrap), les impôts directs ont connu une hausse de 25% en 7 ans entre 2010 et 2017.
L’IFRAP a réalisé une étude sur les impôts directs en se basant sur les données de l’Insee et de la Direction Générale des Finances publiques. Il en résulte qu’en l’espace de 7 ans, ces impôts pesant sur les revenus et le patrimoine des ménages, ont grimpé de 25%, rapporte Bfmtv.com. Pourtant durant les années 2000, la charge des impôts directs a connu une certaine stabilité mais désormais ce n’est plus le cas.
Les 10% de foyers les plus aisés sont les plus concernés par ces impôts directs. Il s’agit des ménages qui touchent un salaire mensuel de 4 623 €, soit 55 481 € de salaires annuels. Le prélèvement fiscal effectué sur ces revenus est estimé à 37% en moyenne.
Les impôts directs incluents la CSG-CRDS, les prélèvements sociaux, l’impôt sur le revenu et sur les capitaux mobiliers. A ceci s’ajoutent les taxes foncières et d’habitation, l’impôt de solidarité sur la fortune ainsi que les droits de successions.
Selon l’Ifrap, les 10% des foyers les plus riches se chargent de payer 70% de l’impôt sur le revenu et 52% de tous les impôts directs. Les 30% de Français les moins aisés acquittent 2% du total des impôts.