Immigration : "Il n’y a pas un mot de Macron sur l’intégration", déplore Gérard Larcher

LINFO.RE – créé le 18.09.2019 à 17h26 – La rédaction

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Le Président du Sénat, Gérard Larcher a été l’invité de France Inter pour parler de l’immigration.

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"On attend les actes"

Invité sur France Inter, mercredi 18 septembre, le Président du Sénat, Gérard Larcher, a parlé de l’immigration.
A cette occasion, il a fait le bilan de deux ans de présidence d’Emmanuel Macron concernant ce dossier, rapporte Le Figaro avant de déclarer qu"on attend les actes.
Ces "actes concrets (...) peuvent venir très vite", lors de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2020, qui peut être l’occasion de transformer l’aide médicale d’Etat en aide médicale d’urgence, a-t-il plaidé.

Le Président n’a aucunement parlé de l’intégration

Durant son entretien, Gérard Larcher a souligné qu’il se pose la question de l’échec de l’intégration. En parlant d’Emmanuel Macron, il a indiqué qu’il n’y a "pas un mot sur l’intégration. Comment on fait la communauté nationale en venant d’horizons différents", s’est-il demandé. Selon lui, l’immigration est un vrai sujet qui ne peut pas être traité sans parler du co-développement dans un certain nombre de pays ou de la question européenne face au droit d’asile, et sans traiter de l’intégration.

Une mise en garde

Le président du sénat a aussi énoncé un vrai sujet pour la démocratie. Dans ce sens, il a indiqué qu’il n’est pas nécessaire qu’une espèce de sentiment binaire ne s’installe. "Qu’il n’y a qu’un débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen", a-t-il souligné. Pourtant, les opposants de droite et d’extrême droite comme de gauche ont accusé le chef de l’Etat à ce sujet.

En effet, selon ses dires, ces derniers ont annoncé que le Président évoque la question de l’immigration dans la seule optique de la présidentielle de 2022. Dans ce sens, Gérard Larcher a annoncé que tout un chacun a une responsabilité politique. "C’est aussi une responsabilité pour la gauche sociale-démocrate, de réinventer les espaces, car une démocratie binaire ça peut se finir très mal", a-t-il prévenu.