Dans la soirée du dimanche 5 novembre, Gérald Darmanin a assuré sur France 2 qu’il allait trouver "une voie de passage" pour son projet de loi sur l’immigration, débattu à partir de ce lundi au Sénat. Pour ce texte, il est "opposé" au recours au 49.3.
"Ce texte, c’est la fermeté. Et nous trouverons au Parlement une voie de passage pour le faire adopter", a déclaré le ministre de l’Intérieur. Questionné sur un éventuel recours au 49.3 en cas de blocage, il affirmé être "opposé à l’utilisation de cet article pour ce texte". "J’ai tout mon temps pour débattre et trouver un compromis", a souligné le locataire de la place Beauvau.
"S’il le faut, nous prendrons nos responsabilités (sur l’utilisation du 49.3). Mais s’il faut discuter des semaines et des nuits au Parlement, je le ferai", a appuyé Gérald Darmanin, dans des propos retranscrits par d’autres médias comme rmc.bfmtv. Il estime avoir "besoin que la loi change" dans le but de "protéger les Français".
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Le projet de loi sur l’immigration, en préparation depuis un an, fera l’objet d’un examen au Sénat à partir de lundi. Les deux composantes de la majorité sénatoriale (droite et centre) ne parviennent pas à trouver un consensus sur l’article 3, qui propose la possibilité d’octroyer un titre de séjour d’un an renouvelable aux travailleurs en situation irrégulière employés dans des secteurs en manque de main-d’œuvre.
En ce qui concerne cette partie délicate de la loi, le ministre de l’Intérieur a déclaré que les Français veulent "pouvoir accueillir leur nounou, le serveur du restaurant, le balayeur de la rue, la personne qui va récupérer les fruits et légumes dans les champs et pouvoir expulser le délinquant". "On est prêts (...) à trouver ce point d’équilibre politique avec le Sénat", a-t-il souligné.
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