Avant le lancement du Grand débat national, Emmanuel Macron a fait, mardi, une visite surprise aux élus de la commune de Gasny, dans l’Eure. A cette occasion, il a sorti une petite phrase qui passe mal.
Emmanuel Macron a participé à un conseil municipal avec les élus de la commune de Gasny, dans l’Eure, avant de lancer officiellement le Grand débat national, mardi, rapporte Lci.fr. Lors de sa prise de parole, le président a évoqué le problème de pauvreté, un des sujets souvent répété par les Gilets jaunes.
Il a alors parlé "des gens en situation de difficulté" qui selon le chef de l’Etat allaient davantage être responsabilisée, "parce qu’il y en a qui font bien et il y en a qui déconnent". "Mais ils sont tous acteurs (...)", a-t-il aussi ajouté. Aussitôt prononcée, la petite phrase "il y en a qui déconnent" a été rapidement très commentée.
La députée LR des Bouches-du-Rhône, Valérie Boyer a réagi à la petite phrase d’Emmanuel Macron en tweetant : "Les débats s’ouvrent mais toujours le même mépris pour les Français".
Emmanuel #Macron veut « responsabiliser » les gens en « difficulté » car « il y en a qui font bien et il y en a qui déconnent » selon lui... l'année 2019 débute comme elle s'est achevée. Des débats s'ouvrent mais toujours le même mépris pour les Français !
— Valérie Boyer (@valerieboyer13) 15 janvier 2019
De son côté, le premier secrétaire PS Olivier Faure s’est indigné sur Twitter en écrivant : "plutôt que de chercher à dresser les Français contre les pls pauvres, il (le président) ferait bien de s’intéresser aux plus riches qui déconnent en fraudant 80 Mds/an".
Le PR n’a pas forcément le sens de l’effort mais celui de la provocation. Plutôt que de chercher à dresser les Français contre les + pauvres il ferait bien de s’intéresser aux + riches qui déconnent en fraudant 80 Mds/an et qui nous coûtent un pognon de dingues ! pic.twitter.com/8iScXjpKUv
— Olivier Faure (@faureolivier) 15 janvier 2019
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