Ian Brossat a demandé ce vendredi 3 mai la démission de Christophe Castaner après ses propos polémiques sur l’intrusion à la Pitié-Salpêtrière.
Deux jours après avoir prononcé le mot "attaque" concernant l’intrusion à l’hôpital parisien la Pitié-Salpêtrière, Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur a reconnu qu’il ne devait pas employer ce terme. Invité sur RTL, Ian Brossat, tête de liste communiste aux élections européennes, l’a fortement critiqué.
"Place Beauvau, on a le roi des mythos" et "le tissu de mensonges est la seule étoffe qui lui aille", a-t-il fustigé. Ian Brossat a ainsi évoqué que le ministre "doit démissionner, car il a menti de manière éhontée". La tête de liste communiste a expliqué qu’il est inadmissible de continuer à avoir un menteur et un manipulateur au ministère de l’Intérieur.
Au sujet de l’Europe, le baromètre RTL, Odoxa, FG2A montre que seuls 28% des Français espèrent la construction européenne. Ce pourcentage est deux fois moins qu’il y a 15 ans et ce fait ne surprend pas Ian Brossat. "En lieu et place d’une Europe, on nous a refourgué le libéralisme", a-t-il constaté. Dans ce sens, il a fortement reproché les suppressions des hôpitaux, des maternités et des petites lignes de chemin de fer "au nom du respect de la règle des 3% de déficit public" imposée par l’Europe.
Ian Brossat a ainsi estimé que "l’Europe n’est pas assez protectrice" et pas "assez sociale". Comme proposition, le candidat communiste a indiqué la nécessité de rompre avec les traités européens sans pour autant sortir de l’Union européenne. Dans ce sens, il ne veut plus d’une Europe dans laquelle "on se tire dans les pattes entre États européens".
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