Le jury du prix "Press Club, humour et politique" a choisi la "petite phrase" de la ministre Marlène Schiappa.
Au total, 16 "petites phrases", concourant au titre du mot le plus drôle de l’année en politique, ont été présentées au jury du prix "Press Club, humour et politique". Comme le rapporte le journal 20 Minutes, le jury, présidé par Olivier de Lagarde a choisi la précision apportée par la ministre chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa. "On ne va pas s’interdire les plans à trois", a-t-elle annoncé au micro de Radio J pour défendre son projet de loi visant à lutter contre la polygamie. Ainsi, le Grand Prix de l’humour politique est décerné à la ministre.
Pour sa déclaration : "je suis fort chez les gens qui sont à la limite du vote", Nicolas Dupont-Aignan a reçu le Prix du Jury.
Le Prix du Jeu de "Miot" (en hommage à Jean Miot, créateur du prix) et le Prix Spécial du Jury sont attribués à l’ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin qui a dit : "quand la droite se durcit, elle se rétrécit".
Audrey Pulvar, adjointe à la maire PS de Paris Anne Hidalgo a obtenu le Prix de l’encouragement avec sa phrase : "ce qui se passe avec les votes extrêmes et l’abstention, c’est la traduction concrète des effets du réchauffement climatique".
Le Prix de la récidive a été attribué à l’ancien président François Hollande : "Michel Barnier a un côté prince charmant pour les maisons de retraite". La ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, a de son côté, reçu le Prix Marcel Duchamp, puisqu’elle a formulé "cette petite phrase" : "comme disait mon grand-père, mieux vaut avoir des gens dans sa tente et qui pissent dehors que l’inverse".
Pour sa réponse à une agricultrice en Provence : "la réforme des retraites, on fera cela quand on tombera les masques", Emmanuel Macron s’est vu décerner le prix Sigmund Freud.
Le Prix de la révélation de l’année a été en revanche, attribué à Sandrine Rousseau, candidate à la primaire écologiste : "je vis avec un homme déconstruit et je suis super heureuse". Quant au Prix des Internautes, il a été attribué, ex-æquo, au Premier Ministre Jean Castex : "moins nous alimentons les polémiques autoportées, mieux nous nous portons", et au sénateur LR de Paris Pierre Charon : "Xavier Bertrand voulait être hypersonique, il est subsonique, il n’a pas passé le mur du son".