L’homme politique a été condamné vendredi à 3 ans d’emprisonnement avec sursis et 5 ans d’inéligibilité. La présidente du tribunal correctionnel de Marseille a indiqué que le "devoir d’exemplarité a été totalement bafoué" par M. Falco.
Ancien membre du parti LR ayant rallié le camp présidentiel, Hubert Falco est maire de Toulon et président de la métropole Toulon-Provence-Méditerranée. Vendredi 14 avril, il a été reconnu coupable de recel de détournement de fonds publics par le tribunal correctionnel de Marseille. L’élu a écopé de 3 ans de prison avec sursis et 5 ans d’inéligibilité avec effet immédiat.
M. Falco aurait continuer de profiter de divers avantages comme des repas gratuits à la cafétéria du Conseil départemental dont il ne présidait plus depuis plus de dix ans, des repas à domicile et des frais de pressing, payés avec des fonds publics. La combine aurait laissé une note salée aux contribuables, selon le journal Libération.
La présidente du tribunal correctionnel de Marseille, Céline Ballerini, estime qu’Hubert Falco avait bafoué son devoir d’exemplarité. L’homme politique de 75 ans a quitté le tribunal la tête baissée, sans faire de commentaire. La décision de la justice entraînera la perte de ses mandats, notent les médias.