Alors qu’il vient de lancer son parti, Horizons, l’ancien Premier ministre Edouard Philippe dévoile ses objectifs.
Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, Edouard Philippe explique pourquoi il a voulu créer un parti politique. "Je veux participer à la constitution d’une nouvelle offre politique", dit-il en martelant : "je dis bien : participer, je ne prétends pas être seul".
Selon l’ancien Premier ministre, le choix "audacieux" d’Emmanuel Macron, en 2017, d’engager une recomposition "n’a pas fini de produire ses effets". L’ex-locataire de Matignon insistant : "mon objectif est d’abord, je le redis clairement, de soutenir Emmanuel Macron pour contribuer à sa réélection, qui n’est pas acquise". Selon lui, le Président aura besoin de s’appuyer sur "un socle de stabilité" pour poursuivre l’effort de transformation de la France. Et "je veux aussi l’aider à élargir sa base, car aucun président n’a été réélu sur un rétrécissement", continue le patron d’Horizons.
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A la question du JDD si tous les adhérents de son mouvement devront donc s’engager à soutenir Emmanuel Macron, Edouard Philippe répond : "je n’aime pas les pressions. Je ne mets un pistolet sur la tempe de personne. Mais tout le monde a compris où je suis, ce que je ferai".
Et que répond-il à ceux qui considèrent que son parti servira davantage ses intérêts que ceux d’Emmanuel Macron ? "Je n’ai pas vocation à commenter les chicayas et angoisses des entourages", répond Edouard Philippe, et que le monde politique est trop souvent "plein de fébrilité", et qu’il préfère la sérénité.
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