Le Premier ministre Michel Barnier a pris la parole ce lundi soir lors d’une cérémonie en hommage aux victimes , organisée au Palais des Sports-Dôme de Paris. Il a promis que son gouvernement continuerait à "combattre l’antisémitisme par tous les moyens".
Un an après l’attaque meurtrière du Hamas sur le sol israélien, le chef du gouvernement Michel Barnier a prononcé un discours lors d’une cérémonie en hommage aux victimes , organisée au Palais des Sports-Dôme de Paris. Lors de sa prise de parole ce lundi soir, le Premier ministre a évoqué Emmanuel Macron. "Vous pouvez compter sur le président de la République, sur le Premier ministre (...) sur tous les membres du gouvernement pour protéger nos compatriotes de confession juive", a notamment déclaré le locataire de Matignon lors de cette cérémonie organisée à l’invitation du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Le nom du chef de l’Etat a été aussitôt hué par une partie du public au moment où il a été évoqué. Les sifflements ont été rapidement couverts par des applaudissements, relate BFMTV.
Un peu plus tard, le président a de nouveau été pris pour cible par une partie de l’audience. Les huées ont de nouveau retenti lorsque Michel Barnier a affirmé que le gouvernement, y compris le président, resterait mobilisé pour assurer la protection des Français de confession juive. Cette réaction du public est survenue après les propos récents d’Emmanuel Macron appelant à suspendre les livraisons d’armes à Israël. Son appel a déclenché un certain malaise, notamment à la suite de sa discussion ce week-end avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
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Michel Barnier a cependant insisté sur la position de la France. Il a affirmé que "la sécurité de l’État d’Israël n’est pas et ne sera jamais négociable" et a rappelé que ce pays se trouvait "en situation de légitime défense". Le chef du gouvernement a également évoqué le sort des civils palestiniens à Gaza et en Cisjordanie, tout en réaffirmant le soutien de la France à toute initiative visant à trouver une solution à deux États, qui reste selon lui "la clé d’une paix durable".