Le Premier ministre, Edouard Philippe a annoncé que 300 000 retraités n’auront pas à payer la hausse de la CSG "dans les années à venir".
Alors que Christophe Castaner voulait réformer les droits de succession, Emmanuel Macron souhaite cesser de plomber les retraités déjà excédés par la désindexation des pensions de retraite et la hausse de la CSG. Afin de compenser cette dernière, Edouard Philippe a déclaré que 300 000 retraités n’auront pas à payer cette augmentation de la CSG dans les années à venir. Au départ, ils ne devaient pourtant être que 100 000 à bénéficier de ce geste fiscal.
La hausse de 1,7 point de CSG a été votée dans le cadre du projet de loi de finances 2018. Cette mesure correctrice du gouvernement annoncée en mars dernier avait pour objectif de compenser la suppression des cotisations chômage et maladie pour les salariés du privé. Mais, les retraités se sentaient particulièrement visés, raison pour laquelle le Premier ministre s’est efforcé de rassurer cette catégorie de Français. Le gouvernement n’avait en effet pas précisé la façon dont cette réforme allait fonctionner.
Ce geste fiscal annoncé par Edouard Philippe concernera des retraités dont le revenu fiscal de référence se situe juste au-dessus du seuil retenu pour l’augmentation de la CSG, soit 14 404 euros pour une personne seule, et 22 051 euros pour un couple. Et pour plus de précision, il a expliqué qu’il faudra passer pendant deux ans en continu au-dessus du seuil pour être touché par la hausse de la CSG. Le chef du gouvernement a souligné sur France Inter ce jeudi que cette mesure devrait coûter 350 millions d’euros aux finances publiques.
(Sources : RTL / 20 Minutes)