Après les révélations du ministre de l’Éducation nationale concernant le harcèlement qu’il a vécu, Juan Branco a décidé d’apporter sa version des faits.
Dans une émission télévisée, Gabriel Attal a décidé de prendre la parole sur l’épreuve qu’il a enduré quand il était au collège.
Dans son témoignage, le membre du gouvernement a raconté qu’à l’âge de 14-15 ans, son physique fut l’objet de moqueries. Les remarques désobligeantes et les injures fusaient sur un site internet. "Ça a duré plusieurs mois et ça a été très violent", déplore le ministre. Sans jamais le nommer, l’élu macroniste a raconté les méfaits de son harceleur qui avait promis de le "détruire" à l’époque. La personne à l’origine de son harcèlement avait volé son identité pour publier des injures en ligne.
Gabriel Attal a continué son récit, évoquant sa rencontre avec le harceleur durant ses études à Sciences-Po à Paris. Le monsieur a même sorti un livre dans lequel il a qualifié le ministre d’"arriviste, intrigant et d’une bourgeoisie agressive". "C’est une manière d’habiller une haine alors qu’il venait d’un milieu plus aisé que le mien", souligne l’ancien militant du Parti Socialiste. "Quand j’ai été nommé au gouvernement, il a posté des commentaires sur les réseaux sociaux en faisant des références à mon homosexualité", relate l’ex-porte-parole du gouvernement.
Même si son nom n’a pas été prononcé une seule fois durant l’entretien dans "Sept à huit". Les regards se sont tournés sur Juan Branco, il avait rédigé "Crépuscule" en 2019. Le livre charge violemment la macronie. Il s’attaque frontalement à Gabriel Attal dans ce pamphlet. "Le jeune député est contre toute attente bombardé porte-parole du parti présidentiel en décembre 2017, par la grâce de celui-là même qui l’a fait député", tonne l’avocat controversé dans son brûlot.
Dans une longue publication postée sur X, Juan Branco n’a pas mâché ses mots envers le ministre de l’Éducation nationale. "Aujourd’hui Gabriel Attal, 34 ans, ne s’en est visiblement pas remis. Cela l’amène à raconter n’importe quoi devant des millions de français pour tenter de sauver sa psyché. Qu’il retrouve un peu de décence, cependant."
Récapitulons. Un ministre de la République vient de vouer les deux tiers d’une intervention en prime time sur TF1, devant 5 millions de français, à expliquer qu’il se sentait persécuté par un français.
Devant 5 millions de français, donc, Gabriel Attal s’est ainsi épanché, se…
— Juan Branco ✊ (@anatolium) November 6, 2023