Il s’agit du cinquième déplacement en outremer ou à l’étranger que le Premier ministre Edouard Philippe est obligé d’annuler depuis le début du quinquennat.
"Compte tenu du contexte particulier lié aux questions d’ordre public, le Premier ministre a décidé de reporter son déplacement en Guyane", indique Matignon à la presse française. Ce désistement intervient quelques jours après les évènements du samedi 16 mars à Paris en marge du 18e acte des ’Gilets jaunes’.
Le gouvernement veut renforcer la sécurité pour prévenir les dégâts que pourront occasionner les nouveaux rassemblements de ce samedi 23 mars dans toute la Métropole.
>> A lire aussi : ’Gilets Jaunes’ : une perte "en milliards d’euros" pour les entreprises
Comme le note le quotidien 20 Minutes, c’est le cinquième déplacement à l’étranger ou en outremer qu’Edouard Philippe annule depuis le début de ce quinquennat. Par ailleurs, c’est le deuxième depuis le début du mouvement des ’Gilets Jaunes’ après la COP 24 en Pologne, en décembre.
Le Premier ministre devait fouler le sol guyanais vendredi soir et y rester jusqu’à dimanche soir. Cela signifierait qu’il se retrouverait à 7 000 kilomètres de Paris avec un décalage horaire de 4 heures. Un éloignement difficile à gérer après les incidents du 16 mars dans la capitale française.
Après cette nouvelle vague de violence, le préfet de police de la capitale a été limogé, et l’exécutif a annoncé de nouvelles mesures de sécurité en marge du 19e acte des ’Gilets Jaunes’.
>> Notre dossier sur les ’Gilets Jaunes’
>> Nos articles sur Edouard Philippe