Le président français estime qu’il serait nécessaire de reconsidérer les relations avec Moscou à la suite de l’invasion en Ukraine. Durant sa prise de parole lors de la "Rencontre pour la Paix" le chef d’État a aussi réclamé "un nouvel ordre international".
La situation entre l’Occident et la Russie reste tendue suite aux offensives russes sur le sol ukrainien. Emmanuel Macron avait déclenché une polémique en mai 2022, plus de deux mois après le début de l’invasion de l’Ukraine. Il avait affirmé qu’il faut éviter d’ "humilier ’ la Russie.
À l’inverse, deux ans plus tard, il a été ciblé par les critiques venant de certains pays pour ne pas avoir écarté la possibilité d’envoyer des militaires en Ukraine.
Ce dimanche 22 septembre, La Communauté de Sant’Egidio a planifié la rencontre internationale pour la Paix à Paris. Le locataire de l’Élysée était présent à ce grand évènement, œuvrant pour la paix dans le monde. Ce grand rendez-vous a rassemblé des religieux, des spécialistes et des politiques.
Emmanuel Macron a livré ses aspirations pendant cette grande réunion. "Il nous faut être suffisamment imaginatifs pour penser la paix de demain, une paix en Europe sous une forme nouvelle "avance le dirigeant français. Il a aussi abordé "la réconciliation avec les Balkans et la réalité d’une Europe dans sa forme géographique, qui n’est ni tout à fait l’Union européenne, ni résolument l’OTAN ".
Le chef suprême des Armées a proposé l’instauration d’un nouvel "ordre international". Il estime que "l’ordre actuel est incomplet et inéquitable". Il a fait remarquer l’absence des pays les plus peuplés lors de la répartition des sièges. Le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’une ligne internationale sans pouvoir de blocage sur les autres nations où "les pays sont dignement représentés, et donc le faire avec des instances beaucoup plus justes, qu’il s’agisse des Nations unies, de la Banque mondiale ou du Fonds Monétaire International".
Le président français a promis d’évoquer le sujet lors de sa participation à l’Assemblée générale des Nations Unies, le 24 et 25 septembre prochain. Il a plaidé pour une " coexistence "." Il y aura une place, une terre, un Etat, une coexistence, la reconnaissance de l’existence de chacun "a indiqué Emmanuel Macron. "Pour ce qui se joue aujourd’hui au Proche-Orient, c’est ça la clé "rajoute le chef de l’État.