SEBASTIEN SALOM-GOMIS/SIPA
Le Grand débat national a débuté dimanche 3 février à Trappes animé par la députée LREM Nadia Hai. La ministre de la Santé Agnès Buzyn était également présente en tant qu’observatrice. Des citoyens anonymes ont abordé une question sensible : la suppression des allocations familiales pour les ménages les plus aisés.
La suppression des allocations familiales pour les ménages les plus aisés pour en donner davantage aux plus modestes a surgi dimanche 3 février lors d’un débat à Trappes. Une question qui a suscité une réaction inattendue d’Agnès Buzyn. A titre "personnel", la ministre de la Santé et des Solidarités a dit "comprendre" qu’une telle question puisse ressurgir. Néanmoins, le gouvernement n’a pas l’intention de rouvrir ce sujet ultrasensible. "Je ne sais pas trancher, je vous le dis, j’ai besoin d’avoir des citoyens devant moi qui disent allez on prend le risque collectivement de faire de la redistribution ou on garde un système très universaliste", a-t-elle déclaré.
Comme elle l’a indiqué au tout début du débat, elle est venue à Trappes pour assister aux échanges et écouter les propositions des citoyens. "Les discussions ont été plutôt nourries aux différentes tables", a-t-elle constaté. "On perçoit la fermeté des convictions, la force des engagements de chacun", a-t-elle également noté. La ministre de la Santé a rappelé que le grand débat était l’occasion d’écouter puis de voir comment, par des lois ou des textes, le gouvernement pourra améliorer le quotidien des gens.
Le grand débat à Trappes prendra fin le samedi 9 février.