Au terme de plusieurs semaines de grand débat, le président de la République s’exprime ce jeudi soir à l’occasion d’une conférence de presse à Paris, devant 300 journalistes.
C’est le Jour J pour Emmanuel Macron. Ce jeudi 25 avril, Emmanuel Macron s’exprime lors d’une conférence de presse à l’Elysée.
Pour rappel, le président de la République avait du reporter son allocution, en raison de l’incendie survenue à la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Trois semaines après la fin du grand débat national, le chef de l’État prend la parole pour défendre plusieurs mesures. Après ce report, une partie des mesures avaient fuité dans la presse et sont déjà connues du grand public.
Retraites, pouvoir d’achat, santé, démocratie, décentralisation, environnement, santé, ruralité… Emmanuel Macrone s’exprime ce sur de nombreux dossiers, avec des sujets très sensibles comme la durée du temps de travail, certains éléments indiquant qu’il s’orienterait vers la fin des 35 heures.
"Nous sommes avant tout les enfants des Lumières", ce débat est un exercice "inédit dans les démocraties contemporaines", a déclaré le président en préambule. Emmanuel Macron a ensuite détaillé quatre orientations.
"Il y a quatre orientations sur lesquelles je veux construire cette nouvelle étape."
"La démocratie participative est aussi essentielle. Je ne retiendrai pas l’option du vote obligatoire, ni de la prise en compte du vote blanc."
Le président indique "croire dans les élus de la République, qui ont la légitimité de leur élection." Mais indique être opposé au référendum d’initiative citoyenne (Ric) : "Je ne le souhaite pas."
En revanche, Emmanuel Macron indique vouloir "aller plus loin sur le référendum d’initiative partagé en simplifiant les règles."
" Il y a une perte de repère et de clarté démocratique."
"Pour répondre aux défis de nos Outre-mer, on doit adapter nos règles"
"Je suis profondément attaché au méritocratisme. Nous devons gérer très différemment les carrières professionnelles de nos fonctionnaires, avoir des passerelles. Je souhaite que nous mettions fin aux grands corps. Nous avons besoin de filières d’excellences."
"La suppression de l’Impôt sur la fortune (ISF) était perçue comme un cadeau donné aux plus grands fortunés. Nous regarderons en 2020 l’efficacité de cette réforme."
Emmanuel Macron explique vouloir une diminution de l’impôt sur les revenus, concernant les classes moyennes. "Je veux des baisses d’impôts pour ceux qui travaillent en réduisant significativement l’impôt sur le revenu. Il n’y aura pas de hausses d’impôts."
"Donner à chacun les mêmes moyens de réussir et avoir des classes à taille humaine, qui ne dépasse pas 24 élèves."
"Nous devons créer un revenu universl d’activité dans les prochains mois."
"Au 1er janvier prochain, je souhaite une réindexation des retraites de moins de 2 000 euros."
"Il faut une refonte profonde, une transformation radicale de notre système de retraite."
Le président de la République souhaite la création d’un "conseil de défense écologique."
Emmanuel Macron aborde le sujet des "familles monoparentales".
"Je veux redéfinir la force d’une politique familiale".
Il faut raviver l’engagement. Nous sommes une nation de citoyens, ça veut dire un engagement dans la société. Je crois à notre tissus associatif.
A ce titre, le président a réaffirmé sa confiance en la loi de 1905 qui est, selon lui, "notre pilier". "Elle doit être réaffirmée et pleinement appliquée", a-t-il encore lancé.
Le chef de l’Etat a dit vouloir "renforcer le contrôle des financements venant de l’étranger".
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