Le président de la République livrera ses annonces suite au Grand Débat National ce jeudi soir à 20 heures (Heure de La Réunion).
Emmanuel Macron devait s’exprimer ce lundi soir au sujet du Grand Débat National. Le chef de l’Etat a dû annuler sa prise de parole à cause de l’incendie de Notre-Dame de Paris.
Le président de la République s’est adressé à la Nation ce mardi. Il a évoqué le sinistre qui a marqué le pays et a assuré qu’il évoquerait les annonces suite au Grand Débat National "dans les jours qui viennent", conscient qu’après le moment de recueillement, "les tumultes de la vie et de la politique" allaient reprendre leur cours.
Emmanuel Macron a décidé de s’exprimer finalement ce jeudi à 20 heures (Heure de La Réunion).
Une copie du discours aurait fuité dans la presse. L’AFP s’en est fait le relais. L’Elysée n’a jamais confirmé qu’il s’agissait bien du texte qu’a lu le président dans son allocution prévue.
Voici les points principaux évoqués :
Baisse des impôts
"Baisser les impôts des classes moyennes", la mesure serait financée par la "suppression de certaines niches fiscales."
Une "évaluation objective" de l’Impôt sur la Fortune serait évoquée dès 2020.
Retraites
Le président de la République aurait la volonté de réindexer les retraites de moins de 2 000 euros sur l’inflation à partir du 1er janvier 2020.
Prime
La prime exceptionnelle de 1 000 euros défiscalisée annoncée fin 2018 suite au mouvement des Gilets Jaunes devrait être pérennisée et ouverte aux employeurs chaque année.
Ecoles et hôpitaux
Emmanuel Macron s’engagerait à ne permettre "aucune fermeture d’école et d’hôpital jusqu’à la fin du quinquennat" sauf sur demande des maires.
Référendum d’initiative citoyenne
Le chef de l’Etat se prononcerait en faveur des RIC réclamés par les Gilets Jaunes, mais sur des sujets d’intérêts locaux.
Une autre solution évoquée est une simplication du Référendum d’initiative partagée.
ENA
Emmanuel Macron serait favorable à un changement de la "formation, la sélection et les carrières" pour l’élite et les décideurs.
Le président pourrait également aborder la suppression d’un jour férié, au cours duquel les Français travailleraient sans être rémunérés. L’objectif ? Financer la solidarité, aux aînés en particulier.