Lors de sa première prise de parole en tant que ministre de la Culture, la maire du 7 arrondissement de Paris a commenté son arrivée dans le gouvernement.
Le gouvernement mené par Gabriel Attal a réservé bien des surprises, la nomination de Rachida Dati à la Culture en fait partie. L’ancienne ministre de la Justice sous la présidence de Nicolas Sarkozy, n’a jamais épargné les Macronistes.
L’ex-député européenne se distingue par son franc-parler. Dès sa passation de pouvoir avec la ministre sortante, la grande figure des Républicains a affirmé sa détermination. "Chacun sait que j’aime me battre, n’ayez pas peur" a déclaré la magistrate de formation. Comme la nouvelle ministre l’a annoncé, elle est fermement résolue à "défendre l’exception culturelle française".
Consciente du fait que peu de gens s’attendait à la voir intégrer le gouvernement, Rachida Dati a expliqué qu’elle n’est pas surprise par sa nomination. "Je comprends qu’elle puisse surprendre cette nomination. Moi, elle ne me surprend pas. Elle répond à un besoin de la France, que souvent on dit populaire, parfois avec un petit peu de mépris je dois le dire, qui doit se sentir représentée" a souligné la remplaçante de Rima Abdul-Malak. Elle a aussi loué l’action et le courage de sa prédécesseure.
Lors de sa prise de fonction, Rachida Dati, a déjà annoncé certains de ses objectifs comme "rendre la culture encore plus présente dans toutes les villes et tous les territoires". Dans son premier discours en tant que ministre de la Culture, l’ancienne conseillère de Nicolas Sarkozy a mentionné les challenges qui l’attendent.
"Par mon parcours, la culture est un combat, un combat de tous les jours dans un monde où les défis sont nombreux" a indiqué l’ancienne membre des Républicains. Le président des LR a officialisé son exclusion du parti juste après sa nomination.