De nombreux sujets ont été évoqués par Olivia Grégoire, porte-parole du gouvernement qui a tenu une conférence de presse lundi 23 mai à l’issue du premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement.
Après le premier Conseil des ministres lundi 23 mai, Olivia Grégoire, porte-parole du gouvernement a fait un point de presse, rapporte Le Parisien. Plusieurs thèmes ont été abordés, notamment les priorités du quinquennat : éducation, santé, écologie, mais aussi le pouvoir d’achat.
Un premier projet de loi devrait être adopté ainsi avant les élections législatives, et déployé après.
Concernant le volet pouvoir d’achat, le but durant ce quinquennat est d’aider les Français dans leurs dépenses contraintes avec l’instauration de nouvelles mesures, mais aussi le maintien d’autres dispositifs, déjà mis en place.
Olivia Grégoire a cité le bouclier tarifaire sur le gaz et l’électricité, le déploiement du chèque alimentation pour agir sur les prix de l’alimentation, ou encore la ristourne prévue sur le carburant. "Le gouvernement va agir sur les prestations sociales" a-t-elle renchéri.
La porte-parole a indiqué aussi que le gouvernement revalorisera le salaire des fonctionnaires et continuera à agir de façon indirecte sur la rémunération des indépendants. Ces derniers sont soulagés par une nouvelle baisse des cotisations. Elle a annoncé aussi que la prime Macron sera toujours triplée afin de répondre aux revendications des Gilets Jaunes.
Ce dispositif permet aux entreprises de verser une prime jusqu’à 1 000 euros sans charge et impôt. Pour certaines sociétés, ce montant devrait passer à 3 000 euros.
Outre le pouvoir d’achat, trois priorités du chef de l’Etat ont été mentionnées : l’égalité femmes hommes, la solidarité intergénérationnelle et le pacte républicain. La porte-parole du gouvernement a reconnu qu’en toute lucidité, ce pacte est fragilisé.
Elle a évoqué "ce sentiment, diffus, chez certains de nos compatriotes, que la République serait pour les autres".
Selon le journal, elle a noté un renforcement du budget sécurité et un travail sur une "meilleure effectivité des peines".
Devant la presse, Olivia Grégoire a parlé des accusations de viols contre Damien Abad. Elle a dit que la Première ministre Elisabeth Borne s’est entretenue avec le ministre des Solidarités dans la soirée du dimanche en précisant qu’elle suivrait les décisions de justice qui pourraient être rendues. Selon la porte-parole, l’essentiel dans cette affaire est l’établissement de la vérité, et c’est à la justice de le faire. "Ce n’est pas à moi, et ce n’est pas à vous. Une affaire a été présentée deux fois devant la justice, et classée sans suite en 2017", a-t-elle lancé.
Elle a souligné par ailleurs, que s’il existait d’autres victimes, il faudrait sans réserve qu’elles puissent se manifester devant la justice qui n’a été saisie d’aucune autre procédure.
En réplique à une question, elle a affirmé qu’aucun membre du gouvernement n’a été au courant de ces accusations.
Comme tous les autres ministres candidats, si Elisabeth Borne, candidate dans le Calvados, perd l’élection législative de juin prochain, elle devra quitter son poste au gouvernement. Interrogée sur cette mesure, Olivia Grégoire a confirmé que la Première ministre est une femme entièrement engagée pour le pays et engagée dans le projet du président de la République. "Je n’imagine pas une femme aussi engagée et qui tient sa parole, ne pas la tenir en la matière", a-t-elle assuré.
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