Le député des Alpes-Maritimes s’est montré très clair sur ses aspirations concernant le nouveau gouvernement. Il a fustigé le macronisme et plébiscite une nouvelle direction à droite.
Les Républicains avaient exclu Eric Ciotti après son alliance avec le Rassemblement National lors des dernières élections législatives anticipées.
L’élu du Sud a créé un nouveau mouvement politique après ce renvoi. Il préside désormais l’Union des droites pour la République (UDR). L’ancien Président du conseil départemental des Alpes-Maritimes a exposé son souhait concernant la nouvelle manière de diriger le pays. Le parlementaire réclame la mise en place d’"une vraie politique de droite". Il s’impose comme l’instigateur de ce changement avec ses alliés du RN, ils sont composés de 142 députés. "Je veux que la France soit gouvernée à droite. Je veux qu’on arrête avec l’eau tiède, les mesurettes", a indiqué Eric Ciotti lors de son passage sur TF1.
Par ailleurs, il n’a ni exprimé une envie de faire partie du nouveau gouvernement ni évoqué une motion de censure.
Le député des Alpes-Maritimes a fortement critiqué "l’existence d’une alliance" entre le parti politique dont il est encore à la tête (officiellement) et les membres de l’ancienne majorité. Il estime que les macronistes ont livré un "bilan terrifiant". Eric Ciotti fait preuve de pessimisme pour l’avenir de Michel Barnier à Matignon. L’élu prévoit un futur similaire au "Radeau de la Méduse" et "Titanic" que des "références catastrophiques !".
"On est en situation d’urgence absolue et ce n’est pas la continuité du macronisme, même s’il a un autre visage, qui sauvera la France", a rétorqué Eric Ciotti. Cette coalition entre la droite et le centre va empêcher une possible victoire de leur bord politique lors de la prochaine élection présidentielle.
Il affiche le même scepticisme pour la réussite de la nouvelle équipe gouvernementale.
"Ils auront une tâche immense pour redresser le pays, mais leurs poings et leurs mains vont être liés", juge le patron de l’UDR. Il a mentionné les aspirations présidentielles de Laurent Wauquiez dont la participation au gouvernement serait une erreur d’après lui.