Après le regain de violences qui a émaillé l’acte 18 du mouvement des "Gilets Jaunes" sur les Champs-Elysées, le ministre de l’Intérieur est dans la tourmente. La droite et l’extrême droite veulent sa démission du gouvernement.
Les manifestations des "Gilets Jaunes" ont été marquées par un pic de violence, avec des scènes de casses et d’affrontement avec les forces de l’ordre, notamment sur les Champs-Elysées, samedi 16 mars. Au cœur de la polémique, le ministre de l’Intérieur, a reconnu que : "Il y a eu des dysfonctionnements et un phénomène constaté de dépassement de la violence", note 20 Minutes.
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À la suite de ces violences, Christophe Castaner s’est exprimé devant le sénat, mardi 19 mars. D’après le journal Le Figaro, il a indiqué que : "Nous avions prévu ce niveau de violence". Il n’y aurait pas eu "de problème d’anticipation", mais la "consigne de la plus grande fermeté" qu’il avait donnée n’avait pas été exécutée comme il fallait, selon ses dires. Le ministre a ajouté que des instructions auraient été passées aux forces de l’ordre sans son accord.
Il s’avère que l’ancien préfet de police de Paris, Michel Delpuech, et son équipe auraient pris des libertés quant à l’usage restreint des LBD. Puis, les opérations de fouilles n’étaient pas suffisantes, explique le ministre. Aujourd’hui, toute la chaîne de commandement en fait les frais. Après le préfet de police de Paris, le directeur de cabinet tout comme le directeur de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) risquent également leur place.
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