Malgré les concessions du gouvernement, les "Gilets jaunes", insatisfaits, menacent de manifester une nouvelle fois à Paris en fin de semaine. Craignant "une très grande violence", l’Elysée lance un appel au calme.
Pour essayer d’apaiser la colère des Français qui se sont mobilisés depuis le 17 novembre, le gouvernement a décidé de prendre du recul. Il renonce aux augmentations de taxes sur les carburants pour l’an prochain. Si à l’origine, ces hausses étaient prévues pour le 1er janvier, elles seront donc "annulées pour l’année 2019", souligne François de Rugy, ministre de la Transition écologique.
Mais les concessions de l’exécutif n’ont pas suffi à combler les attentes des "[gilets jaunes->https://www.linfo.re/tags/gilets-jaunes]". Ces derniers promettent alors de poursuivre leur mouvement, selon l’Obs, et menacent de réinvestir [Paris ->https://www.linfo.re/tags/paris] ce week-end.
Face à cette perspective d’une nouvelle manifestation à Paris, la présidence française a exprimé sa crainte d’ "une très grande violence". Mercredi, le président de la République a demandé aux responsables politiques et syndicaux de lancer un "appel clair et explicite au calme".