Eric DESSONS/JDD/SIPA
Depuis sa prise de position contre la cagnotte de soutien à l’ancien boxeur Christophe Dettinger, soupçonné d’avoir agressé deux gendarmes lors du mouvement des "Gilets jaunes" à Paris, Marlène Schiappa est ciblée par des insultes sur les réseaux sociaux.
La secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes a demandé la suspension de l’appel aux dons en faveur de Christophe Dettinger, qui aurait agressé deux forces de l’ordre à Paris lors de l’acte VIII des "Gilets junes". Depuis, elle est régulièrement insultée, voire menacée sur les réseaux sociaux.
A cause de l’"engagement public" de Marlène Schiappa "pour défendre le président, le gouvernement et les valeurs de la République", selon son cabinet à Franceinfo, la ministre aurait reçu "des milliers de commentaires d’insulte, de menaces de mort, de viol, d’appel au suicide, des montages photo orduriers" sur Facebook.
Marlène Schiappa a indiqué sur Twitter "Ne rien dire, c’est couvrir". Elle a de ce fait décidé d’agir en ayant recours à la loi qu’elle avait elle-même portée contre les violences sexuelles et sexistes, selon son cabinet, qui a souligné que "des plaintes sont systématiquement déposées". "Le cyberharcèlement en meute" est condamné par le texte en question.